Jean-Baptiste Plas est un enfant du pays.
Il habite Meymac. L’arbre était son domaine à l’école forestière de Meymac. Maintenant il est retraité. Sa démarche va au même rythme que sa vie.
Ses travaux sont sculptés dans le bois (chutes de son travail, branches coupées, bois ramassés) avec son couteau, silencieusement, comme il goûte un fromage, épluche une pomme, avec le plaisir de celui qui sait apprécier le bonheur de ce qu’il fait.
Certains de ses objets portent témoignage des gens et des choses, comme les maquettes d’attelage, les silhouettes des gens de Haute-Corrèze. Il fixe son souvenir avec précision souci du vrai dans le détail d’une charrue, d’un outil, d’un geste ou d’un sourire, mais sans apprêt, sans volonté appuyée du beau ou du fini.
D’autres objets sont puisés directement dans la nature créatrice dont Jean-Baptiste Plas s’émerveille à découvrir la beauté « vraie » en soulignant d’un coup de canif dans le nœud d’un arbre ou la fourche d’une branche les formes possibles de son rêve, comme d’autres contemplent des nuages.
L’ensemble des travaux de Jean-Baptiste Plas sort pour la première fois de l’atelier de la grand rue pour être présenté à l’abbaye Saint-André de Meymac.