Où est la différence?

La question posée est celle du genre dans le domaine des arts plastiques. 

C’est en réalité une non question.

du 4 juillet au 18 octobre 2020
 

vue oeuvres S.Rickett
vue oeuvres  D.Coindet et G.Leblon

Exposition collective

Présentation

 

Parité, complémentarité, statuts, genre, sont au coeur des débats. 

Prenant la balle au bond sous la forme d’une question, l’exposition joue sa partition avec des œuvres et des créations in situ dialoguant en binôme.

 

Intention

 

L’intérêt d’une oeuvre se situe dans ce qu’elle apporte en termes de réflexion, de pertinence, de sensibilité et d’inventivité. Elle vaut par ce qu’elle communique plus que par l’identité (au sens large) de son créateur. L’équilibre d’une exposition s’établit sur ce plan, dans un sens ou dans l’autre (plus de femmes ou d’hommes) selon le thème abordé ou le médium privilégié sans se soucier d’une parité.

Le choix du Centre d’art de Meymac a été de garder la distance, de composer un programme plus en médiateur qu’en influenceur, de ne pas agir seulement en fonction de savoirs, d’affinités, de goûts, mais en pensant à qui il s’adresse. Il reste que la question est posée avec de plus en plus d’insistance et de force. Immédiatement c’est la place des artistes femmes qui est visée.

Entre eux les différences de style, de créativité, de qualité, d’ambition, de pertinence sont nombreuses. Elles dépendent de leurs centres d’intérêt, des médiums privilégiés, de leurs tempéraments, de leur histoire, de leur environnement culturel et, sans doute peut-on le reconnaître, de préoccupations, de sensibilités, voire de manières d’aborder un thème (tant par son contenu que dans son esthétique) selon qu’il est une femme ou un homme.

Ce ne sont pas ces différences qui sont visés ici mais la question plus radicale, bien que sous-jacente et jamais dite, de la reconnaissance d’une équivalence de talents. Convaincus par cette évidence, l’exposition pose le problème par l’absurde en réunissant sept binômes d’artistes femmes/hommes dont les travaux ont des préoccupations et/ou des proximités formelles.

A chacun de regarder les œuvres pour elles-mêmes et pour ce qu’elles lui apportent, de les hiérarchisées selon ses préférences pour des raisons fatalement multiples et probablement la plupart du temps à côté de la question qui était posée.

 

Les artistes


L’exposition présente les oeuvres de  : Amélie Bertrand, Céline Cléron, Delphine Coindet, Justine Emard, Olivier Garraud, Pierre-Jean Giloux, Camille Goujon, Guillaume Leblon, Saverio Lucariello, Marie-Claire Mitout, Alexander Nolan, Bernard Quesniaux, Andreas Schulze, Heidi Wood.

Ils fonctionneront en binômes avec pour fil rouge les photographies de Sophy Rickett.

 

Plus d'informations : petit journal en téléchargement ci-dessous

 

Photographies : Aurélien Mole
 

Vue C.Cléron
Vue B.Quesniaux
Vue O.Garraud
Vue A.Bertrand
Vue A.Schulze
Vue S.Lucariello
vue C.Goujon
vue MC.Mitout
vue A.Nolan
vue J.Emard
Petit Journal (1.93 Mo)