L’exposition réunie soixante-dix oeuvres choisies pour leurs coïncidences "formelles" et "affinités" de sens.
Toiles découpées, résine sur grillage, châssis plume, comme si, de temps en temps, au fil des ans, la peinture pouvait se peindre toute seule. Le Centre d'art vous propose un arcours singulier et plein de curiosité.
BIOGRAPHIE
Né en 1943 à Beaulieu sur mer, il est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs puis de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris.
Louis Cane appartient à la génération des peintres qui se sont fait connaître au début des années soixante-dix avec le groupe Supports/Surfaces. Un collectif d’artistes dont le travail pictural est d’organisé autour de la déconstruction du tableau... Faire de la peinture en disposant les éléments formels du tableau. La toile, le châssis dans tous leurs aspects deviennent ainsi coupés, assemblés, collés, recomposés en kits prêts à peindre pour de nouvelles formes picturales.
Moment de joyeuse transgression avant d’entreprendre, tout au moins pour Louis Cane, au début des années quatre-vingt, une relecture de la peinture. Ce sera la Renaissance Italienne avec les déluges d’Ucello, Giotto avec les Annonciations, mais aussi Manet avec ses fleurs, et Monet avec ses Nymphéas, sans oublier Vélasquez et ses Ménines, à moins que ce ne soit Picasso ou De Kooning qui le conduise à Vélasquez... On ne sais plus... Mais Louis Cane, artiste peintre, nous indique très précisément que ce qui l’intéresse avant tout, c’est ce formidable volume condensé de formes et de couleurs qui s’appelle "Histoire de la Peinture". D’ailleurs, ajoutons qu’il doit y être bien, dans cette Histoire, car il prend soin de jalonner ce parcours d’inventions formelles, comme il le dit lui-même, "vraiment modernes".
Plus d’infos sur l’artiste : www.louis-cane.com